Cellule de prévention de la radicalisation et d'accompagnement des familles (CPRAF)

La circulaire du ministre de l’Intérieur du 29 avril 2014 préconise l’installation dans chaque département d’une CPRAF (communément appelée « cellule de suivi ») qui a  un double objectif :

- accompagner les familles qui signalent un proche ;
- prendre en charge, dans une perspective préventive pluridisciplinaire, les personnes signalées en voie de radicalisation lorsqu’un tel besoin est exprimé.

L'articulation du GED avec la CPRAF est triplement effective :
− le préfet ou son représentant préside le GED comme la CPRAF ;
− les services de sécurité sont membres de droit des deux instances ;
− les suivis sociaux assignés à la CPRAF le sont sur orientation du GED.

Composition de la CPRAF :
Le procureur de la République (ou son représentant) est également convié en CPRAF, laquelle doit se réunir régulièrement. Elle s’appuie sur trois types de ressources : les services de l’État ou opérateurs publics concernés par la prévention de la délinquance, l’éducation, la jeunesse, la santé ou la politique de la ville (éducation nationale, PJJ, SPIP, Pôle Emploi, CAF, ARS, DDCS, police / gendarmerie...), les collectivités territoriales disposant de compétences en matière d’accompagnement social (conseil départemental /ASE...), le réseau associatif (associations spécialisées...). Elle peut au besoin intégrer des référents religieux de confiance.

Le 6 septembre 2022 la CPRAF a été installée en Martinique.