Groupes d'évaluation départementaux (GED)

Les groupes d'évaluation départementaux (GED) ont été créés par l’instruction de la garde des Sceaux, ministre de la Justice, et du ministre de l’Intérieur du 25 juin 2014. Leur fonction a ensuite été précisée par plusieurs notes ministérielles.

Les GED ont une triple mission, sous la présidence des préfets de département :

− organiser le décloisonnement interservices de l'information au niveau du département
considéré comme l'échelon opérationnel pertinent, dans le respect des règles de
confidentialité ;

− s'assurer que chaque individu signalé pour radicalisation potentiellement violente
fasse l'objet, en premier lieu, d'une évaluation opérationnelle puis, si l’évaluation
menée conclut à cette nécessité, d’un suivi effectif dans la durée ; ce suivi est effectué
par un service chef de file (avec, en tant que de besoin, un ou plusieurs services
concourants) désigné(s) par le préfet, selon les modalités fixées par les notes
susvisées ;

− valider les stratégies opérationnelles et décider des mesures administratives
nécessaires en vue d'entraver les individus radicalisés, en lien avec le procureur de la
République pour ce qui relève de ses attributions.

Pour ce faire, les participants au GED disposent d’accès au fichier confidentiel de traitement
des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) créé par
le décret modifié du 5 mars 2015 ;

Le GED en Martinique se réunit, à minima, trimestriellement.